Comment bien travailler avec une agence Google ads ? Notre checklist pour augmenter vos performances.
- Savoir quand se parler
- Accepter et s’adapter à la perte de data
- Penser le prestataire comme un partenaire
- Connaître les bons indicateurs pour le challenger
- Être conscient de ce qui est possible / impossible
- Savoir reconnaître les « red flag » qui font déraper un projet
Il existe une check-list peu connue pour améliorer vos performances Google Ads : 5 règles pour tirer le meilleur de votre agence marketing 🙂
CMO, Responsable marketing, fondateur : aujourd’hui cette liste est pour vous.
J’ai voulu prendre un peu de hauteur. Pas de conseil, pas de tips, pas de recommandations pour modifier un paramètre dans les sous-menu de l’interface.
Mais une réflexion plus stratégique, dont l’impact sur le business est sûrement 2x plus puissant qu’un compte Google ads ultra-optimisé :
- Comment tirer le meilleur de votre consultant Google ads.
- Comment l’aider pour qu’il travaille dans les meilleures conditions.
Voici la check-list webloom pour une bonne relation client <> agence.
Basée sur 20 millions d’euros investis pour le compte de 80 clients et des centaines de rendez-vous (avec Yousign, Nutripure, Skello, l’Urssaff, Deloitte, …)
C’est mon ressenti d’expert dans le conseil, relié à des belles réussites et des beaux échecs aussi. En toute transparence.
1) OPTIMISER VOS RDV :
✅ Une approche classique reste le RDV bimensuel ou hebdomadaire, selon votre budget dépensé.
Il permet au consultant de tester vraiment une campagne, tout en gardant le contact avec son client pour prendre la température au global.
❌ Demander 2 ou 3 RDV par semaine est à proscrire. Cela va ajouter du flou et du stress dans vos échanges, les tests ne seront pas finis, etc… Se voir tous les 3 mois… pareil. Le consultant n’est plus connecté à votre business.
💡 Mais surtout, n’oubliez pas… l’ordre du jour !
Je compte plus le nombre de point qui dérivent par manque de cadrage, ou le client sort avec plus de problèmes que des solutions. Un RDV doit être cadré à l’avance par votre consultant : Résultat business / Résultat Google ads / Todo faite / Todo à venir.
2) S’ADAPTER A LA PERTE DE DATA :
✅ 2024 est une année charnière en marketing digital. Il est obligatoire d’oublier beaucoup de réflexes. Le tracking a fait 5 pas en arrière.
Vous ne pouvez plus demander des ROI à l’euros près, cela n’existe plus. Il faut composer avec un monde ou les performances se suivent à une échelle macro.
❌ Cela ne veut pas dire qu’une baisse de performance est la faute des bandeaux cookies et du mode consentement (gros red flag d’ailleurs… les mauvaises agences ont tendance à se cacher derrière).
Vous pouvez perdre 50% de performance visible dans un reporting… et pour autant augmenter votre chiffre d’affaires au même moment.
💡 C’est là ou la communication est importante. Au-delà des nouveaux ratios économiques à adopter (le MER, le COS,…) vous devez tenir au courant votre consultant de la bonne tenue du business au global.
C’est un game changer, car sa vision est amputée au quotidien et il a besoin de vous pour comprendre l’impact des actions sur les campagnes.
3) LE PRESTATAIRE DOIT DEVENIR UN PARTENAIRE :
✅ Le corollaire à la perte de data est de demander à votre prestataire de devenir un partenaire business.
Concrètement ? : l’intégrer dans les réflexions de refontes de landing page. De remarketing par email. Même sur la question prix ! Il aura une donnée riche, issue directement de vos concurrents sur Google pour vous aider.
❌ Le pire que vous puissiez faire serait de le voir comme un exécutant, qui n’a pas besoin de connaître votre chiffre d’affaires et vos réflexions sur le futur du produit.
Ça serait comme demander à un mécanicien de changer une roue sans lui dire ou vous allez ensuite. Une chance sur deux de mourir dans un ravin…
💡 Un exemple concret en lead-gen ? : faites intervenir votre responsable de vente lors de certains points marketing.
Discutez avec votre consultant de la qualité des leads reçus, des objections donnée par les clients aux téléphones, ect… Tout ce qu’il ne peut pas savoir devant son interface Google ads.
💡 Un exemple concret en e-commerce ? : Montrer à votre consultant vos relances email de panier abandonnée.
Votre taux de conversion sur les autres leviers. Indiquez-lui vos produits les plus vendus sur Amazon, ect…
4) CHALLENGER SUR LES BONS INDICATEURS
✅ La plate-forme Google ads est remplie d’indicateurs. Il y en a des centaines. Il est très simple de s’y perdre et de suivre collectivement les mauvais.
La demande doit venir de VOUS. Ce n’est pas au consultant de choisir l’indicateur, mais à vous de lui indiquer ce qu’il vous importe.
❌ Par méconnaissance, oubli, ou escroquerie, certains peuvent vous montrer des chiffres faux. Par exemple un nombre de conversions qui mélange de clics sur un bouton et des formulaires d’inscriptions pour gonfler le nombre au total…
À vous d’être vigilant et de bien formuler vos demandes.
💡 Un exemple : Poser le cadre RGPD + demander de suivre une action unique sur le site + demander de le faire sur une campagne précise.
- Voici mon taux d’acceptation des cookies : 70%
- Je vois savoir quel est mon coût par inscription d’un nouveau client
- Je veux connaître ce coût uniquement pour les campagnes hors marque
- Je veux savoir si le tracking est fiable
5) NE PAS DEMANDER L’IMPOSSIBLE
✅ Cette partie sera courte. Google ads est un levier extraordinaire pour accélérer votre croissance. Pas pour la créer.
Si votre site est nouveau, si vous ne connaissez pas votre taux de conversion ni vos concurrents, ect… alors il s’agit de découvrir un marché avec votre agence. Ce qui est possible, mais le brief n’est pas le même.
Demander à votre consultant de vous apporter la rentabilité sans même savoir si votre offre plaît au public ne fonctionnera pas.
6) CONNAITRE LES REF FLAG
Quelques retours d’expérience pour savoir quand une mission Google ads dérape !
- Votre consultant change tous les 2 mois ? : red flag
- Vous n’avez aucune todo à suivre ? red flag
- Vous avez perdu 90 % des performances, on vous répond que c’est la faute du mode consentement ou de l’algorithme ? red flag
- Vos reportings n’affichent pas ce qui se cache derrière les « conversions » ? : red flag
- Aucune action menée dans l’historique de modification de Google ads sur 2 semaines ? : red flag
À l’inverse…
- Vous ne venez pas au rdv sans prévenir le consultant : il va se démotiver
- Vous ne lui communiquez aucune information sur le business : il sera perdu
- Vous lui demandez de changer tous les 2 jours un paramétrage : il ne pourra pas atteindre vos objectifs et appliquer sa stratégie.
Voici donc ma check-list pour assurer la meilleure relation possible avec l’expert qui gère votre budget !
Un sujet tout aussi important que le reste, et qui a fait ses preuves de nombreuses fois à l’agence.