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10 erreurs Google Ads qui sabotent la croissance (et comment les corriger)
Augmenter la dépense semble la voie la plus directe pour gagner des ventes. En réalité, un budget plus haut ne corrige ni un ciblage large qui dévie, ni une page d’atterrissage confuse, ni un suivi de conversions incomplet.
Il amplifie tout ce qui marche déjà et tout ce qui bloque. L’enjeu consiste donc à lire les bons signaux, à renforcer l’assise du compte et à ne monter le budget qu’une fois ces bases solides.
Erreur 1 : Tracking bancal
Quand la mesure déraille, tout le reste suit. Une conversion qui se déclenche au mauvais moment, une valeur absente, un doublon, et l’algorithme apprend une réalité fausse. Vous finissez par investir sur une audience qui n’est plus votre objectif. Les taux de conversion glissent au fil des semaines.
Signes qui alertent.
- Des volumes de conversions en dents de scie après une mise à jour du site.
- Un écart supérieur à 50 % entre les conversions Google Ads et le CRM.
- Des valeurs qui ne remontent pas.
Correctifs. Faites auditer régulièrement le tracking. Activez les conversions améliorées et le mode consentement. Quand c’est possible, poussez la donnée nouveaux clients, la marge et les statuts CRM. Testez en conditions réelles chaque mois. Si le doute persiste, réduisez temporairement la dépense et consacrez un budget à l’audit avant de reprendre la hausse.
Erreur 2 : Croire l’interface sur parole
Mélanger marque, retargeting et acquisition donne souvent un beau ROAS global qui masque l’absence d’incrément. En cas de hausse, l’algorithme oriente l’argent vers les zones faciles, souvent non incrémentales. Les ventes auraient eu lieu sans ce budget additionnel.
Signes qui alertent.
- Des campagnes qui surperforment car elles captent beaucoup de marque.
- Des termes de recherche dominés par votre nom.
- Une PMax qui absorbe l’essentiel de la dépense sans preuve d’incrément.
Correctifs. Faites ce que l’IA ne fait pas encore bien, la segmentation fine par objectif. Séparez marque exacte, marque large, Shopping marque, Shopping marque large. Dédiez des DSA produit et DSA contenus hors marque. Cadrez PMax par catégories de produits hors marque. Réservez des lignes pour branding et remarketing. La promesse de PMax est de tout faire seule. Dans les faits, ce travail de structure reste nécessaire.
Erreur 3 : Piloter sans CRM et s’arrêter au CAC J+1
Un lead peu cher qui ne signe jamais reste cher. Un petit panier au premier achat peut devenir rentable après deux réachats. Le CRM raconte cette partie de l’histoire, pas l’interface Google Ads.
Signes qui alertent.
- Des campagnes qui affichent un bon CAC court terme mais une faible conversion en ventes.
- Une valeur vie client inconnue par typologie de campagne.
Correctifs. Importez les statuts du CRM et reliez un identifiant stable du clic à la vente. Calculez une LTV simple par segment. Alignez vos objectifs d’enchères sur la valeur attendue et surpondérez les nouveaux clients, les catégories rentables et les abonnements.
Erreur 4 : First‑party data absente ou figée
Sans données clients fraîches, l’algorithme navigue à vue. Les signaux 1st‑party pèsent plus que tout ciblage générique, mais ils doivent arriver chaque jour.
Signes qui alertent.
- Une liste clients importée une fois par trimestre.
- Des audiences similaires qui se fatiguent.
- Des exclusions d’acheteurs non mises à jour.
Correctifs. Branchez une synchronisation quotidienne des listes basées sur des ventes réelles. Faites remonter les statuts CRM, du nouveau client au churn. Évitez les imports ponctuels. Une donnée fraîche améliore l’appariement et ouvre la voie à des stratégies avancées.
Erreur 5 : Laisser l’IA choisir sans cadre
Les modèles privilégient ce qui convertit vite, pas toujours ce qui construit la marge. Sans garde‑fou, ils poussent les conversions à faible valeur.
Signes qui alertent.
- Une inflation des conversions de marque, des téléchargements de PDF ou des micro‑actions.
- Des pages d’atterrissage de faible qualité dans les rapports.
Correctifs.
Excluez la marque des campagnes d’acquisition. Filtrez les pages d’atterrissage autorisées. Passez chaque semaine en revue les termes de recherche et les placements, en particulier sur la vidéo. Ouvrez le ciblage par paliers, observez la dérive des requêtes et l’impact sur le panier moyen avant d’élargir.
Erreur 6 : PMax, expansion d’URL finale mal cadrée
PMax adore explorer. Sans limites, le trafic part vers des pages qui ne vendent pas. Signes qui alertent.
- Un volume important sur des pages de blog, des CGV ou des fiches trop pauvres.
- Un taux de conversion qui baisse alors que le trafic grimpe.
Correctifs. Coupez l’expansion d’URL finale ou restreignez‑la via un page feed propre. Marquez les pages qui convertissent et alimentez des pages de collection claires. Préparez une page de secours pour les requêtes génériques, simple, rapide, avec preuves visibles et chemin court vers l’ajout au panier.
Erreur 7 : Un seul asset group pour tout un catalogue
Mélanger intentions, saisons et marges dans un unique asset group brouille l’apprentissage et crée des variations fortes pendant la montée budgétaire.
Signes qui alertent.
- Une performance très instable d’une semaine à l’autre.
- Des créas génériques sur Pmax qui n’ont pas été changées depuis 6 mois
Correctifs. Découpez par intention, découverte, comparaison, décision. Par marge, forte, moyenne, basse. Par saison, evergreen, nouveautés, liquidation. Reliez à chaque groupe un signal d’audience clair, des créas adaptées et des pages qui collent au message.
Erreur 8 : Même poids pour toutes les ventes
Toutes les commandes ne se valent pas. Catégorie à forte marge, panier élevé, nouvel acheteur, ces signaux doivent peser pendant une hausse.
Signes qui alertent.
- Un ROAS moyen qui paraît bon mais une marge nette en retrait.
- Une part trop faible de nouveaux clients.
Correctifs. Mettez la valeur au centre. Utilisez des règles de valeur, plus pour les nouveaux clients, plus pour les fortes marges, plus pour les paniers au‑dessus d’un seuil. Remontez la vraie valeur quand c’est possible. Fixez des objectifs d’enchères distincts par segment, pas un ROAS global.
Erreur 9 : Pas de mesure d’effet réel
Sans mesure d’incrément, on confond corrélation et impact et le CAC global explose. Signes qui alertent.
- Une hausse de budget suivie d’un revenu stable côté back‑office.
- Des pics de dépenses interprétés comme des “signaux marché”.
Correctifs. Réalisez des tests géographiques avec zones A et B comparables et lecture des ventes nettes. Faites des blackout courts sur des segments stables, mesurez le trou puis reprenez. Prévoyez une durée suffisante, pas de promo pendant le test et des enchères figées.
Erreur 10 : Ignorer la saturation et les rendements décroissants
Plus vous touchez l’ensemble de l’audience chaude, plus chaque impression supplémentaire coûte cher. Une hausse de budget peut surtout acheter la position 1 sans élargir la portée.
Signes qui alertent.
- Une part d’impression déjà haute
- un CPC qui grimpe plus vite que les conversions
- un bond de la part en première position absolue sans gain réel.
Correctifs. Cherchez l’incrément plutôt que la position, en élargissant les requêtes rentables cadrées par des pages dédiées. Misez sur les impressions uniques, l’ouverture de nouvelles catégories et des créas fraîches. Montez par paliers et surveillez la marge nette, pas seulement le ROAS moyen.
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